Voila le
schéma:
Ce circuit offre des avantages par rapport
à un SRPP classique. L'impédance de sortie est beaucoup plus
faible. Ceci est très important dans mon cas, car le filtre passif
doit être attaqué en basse impédance. Par contre, il
nécessite deux triodes supplémentaires. Ce circuit s'inspire
d'un montage décrit dans la revue l'Audiophile et était utilisé
pour attaquer des 211/VT4C. J'ai choisi des 6SN7s mais il fonctionne très
bien avec des ECC8x (1, 2 ou 3). Je préfère les tubes octals
car ils sont plus faciles à cabler et les capacités parasites
sont plus faibles. Le gain total avec des 6SN7s est de 22dB et l'impédance
de sortie d'environ 450 Ohms. La réponse en fréquence dans
le grave est limitée par C1 et C2, environ -2dB à 10Hz !.
L'alimentation utilise un redresseur à
tube (5R4WGA), une self et des condensateurs de filtrage au polypropylène.
L'alimentation des filaments est doublée, une pour V3 et V4, une
autre pour V5 et V6. Les 6SN7 ne supportent pas plus de 200 volts entre
filament et cathode, aussi il fallait deux alimentations flottantes avec
des références différentes par rapport à la
haute tension. Cette polarisation des filaments est indispensable pour
éviter un impitoyable ronflement dû au couplage parasite entre
les transformateurs.
Le résultat final est
le suivant, les quatres tubes noval sont là pour un futur préampli
phono. Le circuit imprimé de sélection d'entrées provient
de chez Elektor. Le trajet du signal est extrêmement court, moins
de 10 cm.
Le son est remarquable, très charpenté
dans le grave (merci la basse impédance) et très filé
dans les aigus. La dynamique est au rendez vous, la distortion subjective
inexistante. Les plans sonores sont très bien respectés,
l'effet stéréophonique des enregistrements est remarquablement
restitué (ou inexistant sur certains disques....;-)